Après ces longues journées de stress autour des études, des visas et de la vie en général, j’ai enfin de bonnes nouvelles.
Le père de mon élève a un ami qui travaille pour les services de l’immigration et il pourrait peut-être répondre à quelques unes de mes questions. Et sa fille va à l’Université de Monash et pourrait sans doute plus m’aiguiller que quelqu’un de là-bas que j’ai eu au téléphone. Je voulais y aller mais il n’a pas voulu me dire où se trouve le Centre pour les étudiants étrangers.
Mon élève et sa famille sont vietnamiens. Quand je les ai rencontrés la première fois, ils avaient déjà l’air très chaleureux et vraiment prêts à m’aider. Et ils en savent sur les débuts difficiles en Australie et sur les bonnes personnes sur votre chemin. Je leur suis vraiment très reconnaissante.
J’ai remarqué que ce n’était pas toujours facile pour les migrants asiatiques en Australie. Certains australiens peuvent être vraiment racistes et on retrouve les mêmes schémas qu’ailleurs; ils veulent nous prendre le travail, etc. Un peu comme les maghrébins et africains en France. Mais la situation et surtout l’Histoire sont très différentes.
J’étais un peu inquiète à l’idée d’enseigner mais les choses sont sans doute différentes ici. Je ne peux pas oublier à quel point ça peut être difficile pour les enseignants en France et à quel point les élèves peuvent être revêches. Je sais qu’avec les policiers, c’est l’un des plus hauts taux de dépression au boulot. Et en France, on doit d’abord aller dans les banlieues ou les zones difficiles. Je pense vraiment que c’est différent en Australie.
Je me sens aussi soulagée parce que je me sens vraiment bien avec ma famille. J’ai pensé à milles choses pendant toute la journée à propos de mon passé et de vieux conflits. Mais un dîner ensemble et tout allait mieux !
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